Entretien
Entretien avec Guy Lalancette pour «Le bruit que fait la mort en tombant»
En quelques mots, comment présenteriez-vous votre livre ?
Là où la mort n'a rien oublié de la vie, de la fragilité de vivre. Un long monologue pour garder vivantes les émotions qui donnent tout son sens à l'humain.
Une anecdote ou une histoire particulière est-elle liée à l'écriture de votre livre ?
Oui, l'annonce de la mort brutale de ma sœur Armande. Le manque à jamais.
Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage ?
Un besoin de mémoire. La lutte contre l'oubli si insidieux que nourrissent les préoccupations quotidiennes. Le besoin d'animer l'absence.
Quels sont les écrivains et les œuvres qui ont le plus influencé votre travail ?
Le Torrent d'Anne Hébert. La vie devant soi d'Émile Ajar. Certains poèmes de Charles Baudelaire.
Avez-vous des rituels d'écriture ? Lesquels ?
Rigoureusement cinq heures par jour, entre 10 h et 16 h, cinq jours par semaine et huit mois par année. Je travaille généralement sans plan, au fil de l'écriture.
Quels sont vos projets ?
Continuer d'écrire. C'est tout ce que je peux dire.
Avez-vous une adresse électronique où vos lecteurs peuvent vous écrire ?
Oui : <glalancette@tlb.sympatico.ca>.
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