Entretien
Entretien avec Jacques Rouillard pour «L'expérience syndicale au Québec».
En quelques mots, comment présenteriez-vous votre livre ?
Ce ouvrage, composé de dix textes synthétiques, aborde trois facettes de l’action syndicale tout au long du xxe siècle : les divers niveaux d’intervention des centrales syndicales auprès de l’État, leur perception du nationalisme, qu’il soit canadien, canadien-français ou québécois, et l’image que la population entretient du syndicalisme depuis la Seconde Guerre mondiale. L’analyse de ces dimensions fait ressortir l’importance de l’action de l’État dans l’expansion du syndicalisme et la subordination du nationalisme au projet de société syndical.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage ?
Comme j’ai déjà publié des textes sur ces sujets dans des revues spécialisées, j’ai décidé d’en réunir cinq dans ce recueil, en y ajoutant cinq autres textes originaux. Les thèmes traités sont importants, parce que l’examen de ceux-ci permet de mesurer l’influence syndicale sur l’évolution de la société québécoise.
Quels sont vos projets ?
La rédaction d’une histoire du Conseil des métiers et du travail de Montréal (1897-1930).
Avez-vous une adresse électronique où vos lecteurs peuvent vous écrire ?
Oui : jacques.rouillard@umontreal.ca
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