« J'ai cinq ou six ans peut-être. À vrai dire, je ne sais plus vraiment. Je suis en train de jouer dans ma chambre quand soudain surgit ma mère. Celle-ci s'approche de moi, me prend par la main et m'emmène dans le salon. Sans dire un mot. Nous nous approchons de la grande bibliothèque. Je me demande ce que nous faisons là toutes les deux, mais je sens instinctivement que ce moment est important pour elle. Qu'il va se passer quelque chose... Elle se saisit alors d'un objet, un cadre en métal argenté qui contient une photo en noir et blanc. Il s'agit d'un portrait, celui d'un enfant en train de sourire, un petit garçon qui a l'air très gentil. Tu vois ce petit garçon ? ... Il s'appelait Bruno. ... C'était ton frère. ... Et il est mort. ... Il avait quatre ans. » Depuis son plus jeune âge, Armelle Coignard éprouve un véritable engouement pour la littérature et les livres qu'elle prend beaucoup de plaisir à dévorer. Pour écrire, elle s'inspire des thèmes du réel et de l'imaginaire, ce dernier étant sans limites, elle dispose d'une liberté totale pour composer son oeuvre. Toute la complexité de son travail d'écriture provient de la capacité à retranscrire sur du papier les émotions, scènes et scénarios qui prennent préalablement naissance dans son esprit. Son processus d'écriture, marqué par une exigence rigoureuse, l'amène à peaufiner chaque phrase jusqu'à atteindre la perfection souhaitée. Une vie bien trop courte est son premier ouvrage.