Un phare sur une île dans le golfe, où se déroule un drame puissant.
Un phare sur une île dans le golfe, où habitent seuls, au milieu des oiseaux de mer, le Père, la Mère, la Fille. Survient un Marin qui incarne pour la Fille toutes les promesses d’échapper à son destin confiné. L’affrontement qui en découle entre le vieil homme et la jeune femme aurait pu ressembler aux mille comédies écrites sur ce thème classique, Pierre Perrault en fait plutôt un drame puissant, transfiguré par une langue constamment poétique, nourrie de cette parlure des gens des îles qu’il a contribué à faire connaître par ses films. Au cœur de la rose est aussi une fable mystérieuse sur les rapports des hommes et des femmes à la construction du pays, sur l’impatience de la jeunesse et sa facilité à se résigner, sur l’ailleurs qui n’existe pas et la tristesse de ceux qui ne partent jamais. Riche de résonances multiples, plusieurs fois reprise depuis sa création en 1963, cette pièce fait figure désormais de classique de la dramaturgie québécoise.
« Conte universel et archétypal de la passation des générations, d'un mode de vie qu'on tente de léguer à une jeunesse qui piaffe d'impatience et rêve plutôt de renouveau, Au cœur de la rose montre comment on muselle la vie, comment on tue les rêves. On y lira ou pas une métaphore nationale du refus de larguer ses amarres pour prendre pays, de la crainte du changement. Mais la pièce se tient en elle-même, véritable petit trésor de beauté. »
Lire la suite >>
Marie Labrecque, Voir, 2002-01-24
« Au cœur de la rose, de Pierre Perrault, est un poème dramatique joué. Dans un décor d’une grande sobriété, mais simple et élégant dans sa stylisation, six personnages nous font vivre un drame. »
Lire la suite >>
Charles Petit-Martinon, Le petit journal, 1963-03-17
« Une connaissance des choses et des gens de la mer que Pierre Perrault possède à fond. Personne, je le crains, n'a chanté avec un lyrisme aussi juste les phares, les vagues, les embruns qui découpent les rivages de nos îles du Saint-Laurent. »
Lire la suite >>
Jean Hamelin, Le Devoir, 1964-01-01
« Chez Pierre Perrault, le mot est amour de la vie, il est vie, il est possession, accord avec soi-même, plein de toutes les oppositions mais aussi de toutes les richesses de la condition humaine. »
Lire la suite >>
Pierre Pagé, Lectures, 1964-01-01
Suggestions de livres de l’éditeur
Typo
Jennifer Tremblay
, Typo
Marthe Blackburn
, Typo
Denise Boucher
, Typo